Pour contenir la colère des jeunes

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Pour contenir le mécontentement des jeunes chômeurs bénéficiaires de locaux professionnels qui multiplient les démarches demandant que toute la lumière soit faite sur les changements de locaux qui leurs sont attribués.

Une réunion présidée par le P/APC a eu lieu le lundi 28 mars 2011, à la salle des fêtes de la municipalité en présence d’une partie des bénéficiaires et des représentants de la daira et des domaines.

Le maire avant même d’entamer les débats s’est adressé aux jeunes pour leurs dire qu’il a été élu par la société civile pour la servir.

« Mon devoir est de vous servir en tant que votre représentant. Jamais je n’accepterai que vous soyez victimes d’une injustice, moi qui ai défendu votre cause en allant presque chaque semaine à la DLEP de Béjaia pour activer les choses afin que vous puissiez en disposer de vos locaux dans les meilleurs délais. Concernant les zones d’ombre qui entourent cette distribution, il y a eu des erreurs de l’administration que nous allons clarifier tous ensemble et que nous allons rectifier », a-t-il dit. Il prend alors le dossier et commence à expliquer.

« La commission qui s’était réunie le 30 septembre 2009, était composée du P/APC, du subdivisionnaire de la SUC, d’un inspecteur des domaines, du chef de daira, etc. La répartition s’était faite en fonction des activités. A la fin de ladite réunion, un PV a été dressé dont un exemplaire accompagné d’une liste des bénéficiaires, du plan et du positionnement, a été remis à chaque membre de ladite commission. Les locaux à cette époque étaient en cours de réalisation », renchérit-il.

Il continue en expliquant comment l’erreur était survenue. « La commission a attribué les numéros en allant de droite à gauche et de bas en haut mais sans les porter sur les locaux. Le serrurier qui a installé les rideaux a fait le contraire en numérotant ces locaux en allant de gauche à droite. Mais lui, sur chaque local, il a inscrit le numéro approprié pour se retrouver à la pose des rideaux. Voilà d’où est venue cette erreur aujourd’hui » affirme-t-il.

Il clarifie davantage : « Comme les baux relèvent des domaines, un de leur inspecteur est passé pour prendre les superficies afin de déterminer le montant du loyer pour chaque local. Et il a dressé une liste sur la base des numéros portés par le serrurier. Une liste qu’il nous adressés et sur la base de laquelle ont été établies les décisions qu’on vous a remis. La faute incombe à l’administration qui n’a pas su déceler à temps cette erreur. Nous sommes obligés d’ignorer les décisions en votre possession portant les numéros inscrits par le serrurier et d’établir d’autres décisions sur la base des numéros attribués par la commission en 2009 ».

L’agent des domaines qui a établi la deuxième liste précise avoir relevé les numéros en présence d’un agent de la SUCH, organisme chargé du suivi du projet. « Je me suis fait accompagner par un agent de la Such lorsque j’ai relevé les numéros trouvés sur les rideaux » s’en défend-il. Le représentant de la daïra chargé de la gestion de ce dossier, lui était formel que la commission d’attribution a fait son travail comme il se doit et en toute transparence. « Je n’ai que deux mains et je suis prêt à les mettre au feu si la commission n’a pas fait le travail dans les règles de l’art », a-t-il fait savoir.

Quand à certains jeunes, ils restent tout de même méfiants comme cette jeune femme qui se demande comment se fait-il pour la même activité de couture, une couturière a bénéficié d’un local de 47 m2 et elle d’un local de 20m2.

D’autres bénéficiaires ont demandé l’accélération dans l’installation de l’énergie électrique. Le maire leur a expliqué que les frais d’installation de l’énergie électrique est à la charge des bénéficiaires et qu’il appartient à chacun d’adresser sa demande à l’organisme compétent.

L.Beddar

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