Chose promise, chose due. Lyes, la star montante de la chanson kabyle, a finalement tenu sa promesse, celle d’avoir annoncé au mois de juillet 2010 la sortie d’un nouvel album au printemps 2011. Un album de six titres dont la principale chanson intitulée Thadjedjigth wouliw, arrive donc avec les roses du printemps, comme celle que tenait Lyes entre ses doigts dans un poster publicitaire affiché un peu partout annonçant la disponibilité du produit sur les étals, à compter d’aujourd’hui mercredi. L’information a été confirmée par les éditions SEL Star de Seddouk chargées de sa distribution. Lyes a déclaré son amour pour la chanson dès son jeune âge. Enfant, il écoutait déjà avec passion son père chantait. Cela lui a servi, puisqu’il a appris à fredonner en se servant de la guitare de son papa. Au début, il se produisait sur scène aux côtés de son père. Un père qui présentait fièrement son fils au public car voyant en lui, une relève sûre. D’ailleurs, la transmission du flambeau du père au fils, s’était mise progressivement. Beaucoup de ses fans attirés par ses spectacles, l’avaient aussi encouragé à persévérer. Il a décidé pour autant de tenter sa chance en solo. Imprégné de musique dès son jeune âge, à 15 ans il a entamé sa brillante carrière artistique en animant des fêtes populaires. Quand il montait sur scène avec sa mandole, l’enfant terrible de Tibouamouchine, de sa voix lyriques aux sonorités rugueuses et sentimentales, fait palpiter les cœurs des jeunes et des moins jeunes. Il a l’art d’envoûter l’assistance qui écoute toutes ouïes durant des heures cette voix chaude au cachet pur et à la dilection parfaite. Voulant toujours aller de l’avant, il a fait de la chanson sa passion mais aussi sa raison de vivre, depuis qu’il a mis sur le marché une première k7, puis une deuxième, deux chefs-d’œuvre qui ont eu localement un immense succès. Quoi que l’on dise, le printemps n’en sera que plus beau cette année pour Lyes qui promet pour les prochains jours, la sortie d’une troisième k7. Pour sa progression, il tente tant bien que mal de se frayer un chemin parmi les figures de proue de la chanson kabyle.
L. Beddar