Les habitants de la localité de Ouled Kfifa, distante de quelques 10 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya de Bouira, ont remis une requête aux responsables de la wilaya dans laquelle ils ont énuméré une série de revendications socio-économiques qu’ils n’ont cessé de porter à leur connaissance depuis 2006. La plus récurrente de ces revendications est celle inhérente à la rareté d’eau potable au niveau de leur bourgade. Pourtant, «la contrainte est technique puisqu’elle est liée à la non réalisation d’un château d’eau au niveau de notre localité», ont noté lesdits habitants. Par ailleurs, les mêmes requérants ont mentionné la détérioration du réseau routier actuel à l’image de la route qui relie le village à l’école primaire ou le CW127, en passant par les autres chemins vicinaux qui relient leur villages aux localités voisines. Les contraintes s’accentuent pendant les périodes hivernales en particulier. En conséquence, tous les déplacements des citoyens ou de leurs enfants pour regagner leurs lieux de travail ou leurs établissements respectifs restent chose ardue au quotidien. Quand au secteur de la santé publique, il n’est pas aussi bien loti que les autres secteurs suscités. Si par hasard, ont informé les citoyens, «une urgence est signalée sur un malade, il doit prendre son mal en patience et attendre que la chance soit de son côté». Les malades sont évacués vers les chefs-lieux des communes voisines distants de 7 Km, à savoir celui d’El Hachimia ou de Bouira Ville», ont-ils signalé. Quand l’urgence se présente de nuit, le malade est obligé d’attendre jusqu’au petit matin pour y être transféré et ce, faute de moyens de transport adéquats. Ajouté à cela, le climat d’insécurité qui règne ces derniers jours au niveau de cette localité. Les habitants furent à maintes reprises victimes de vols divers, soit de leurs cheptels ou de leurs productions agricoles. Ils expliquent ce phénomène «par l’absence de l’éclairage public au niveau de leur cité». En outre, lesdits citoyens n’ont pas omis de mentionner leur exclusion en matière de raccordement au gaz naturel à l’instar des villages limitrophes qui en ont bénéficié depuis fort longtemps déjà. La dernière sollicitation avait porté quant à elle sur l’augmentation des aides à l’habitat rural, où la dernière répartition effectuée n’a touché que 12 bénéficiaires, au moment où le nombre de dossiers déposées au niveau des services de l’habitat de la commune, culminait à 302 dossiers. Ce qu’ils considèrent comme «une goutte d’eau dans l’océan », en matière de satisfaction de leurs demandes.
K. F.