Les résidents de Cheikh Lefth ferment la RN 5

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Durant plus de 02 h, les habitants du quartier Cheikh Lefth ont bloqué ce mercredi après- midi, la RN 5 à l’aide de branchages et de pneus enflammés pour protester contre le retard mis par les pouvoirs publics pour donner suite à leurs doléances tant verbales qu’écrites.

Un collectif de ces citoyens a pris attache avec nous tard dans la soirée de la même journée, pour nous relater les motifs qui les ont poussés à passer à l’action en fermant l’une des plus importantes route de l’Est du pays et créant un indescriptible embouteillage du trafic automobile.

Leurs doléances se résument d’abord, à l’état de la piste qui les desserve non encore aménagée et toujours en terre battue et qui selon eux devient carrément impraticable à la moindre averse de pluie, une piste qui donne des cauchemars aux écoliers du primaire tiennent-ils à souligner, ensuite c’est l’éclairage public qui fait défaut à cause de l’absence du 5eme fil sur la ligne, un équipement plus qu’indispensable dans cette zone reculée que guette de multiples dangers et d’insécurité Sur un autre volet, nos interlocuteurs se plaignent de l’irrégularité du ramassage scolaire tout comme ils déplorent l’absence d’une rotation de ramassage d’ordures.

La goutte qui a fait déborder le vase cependant est le fait que l’avarie survenue sur le réseau d’AEP depuis le mois de novembre 2010, quand un tronçon de cet ouvrage a été emporté par une crue d’Assif N’Sahel qu’il traversait. Le point de ce captage étant un forage situé de l’autre côté de la rivière au lieudit Thilmanthine.

Pour se faire entendre, les résidents de Cheikh Lefth ont eu recours à la fermeture de la RN 5, un procédé qui a fait réagir immédiatement les autorités par le biais du secrétaire général de la daira de M’chedallah qui s’est rendu sur les lieux accompagné d’une commission technique pour l’étude d’une solution d’urgence afin de rétablir la distribution d’AEP ce qui a eu pour effet de calmer les esprits, les citoyens ont fini par accepter de libérer la route mais promettent néanmoins de revenir à la charge si ces contraintes énumérées ne sont pas prises en charge.

Oulaid Soualah

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