l Encore une fois, comme si une malédiction s’acharne sur cet établissement, le CEM El-Had, situé au chef-lieu même de la commune de Timezrit, distant à peine de 300 mètres du siège de l’APC, entame le début de l’année scolaire avec une menace de fermeture. En ce quatrième jour, la rentrée n’a pas encore eu lieu, et ce par manque de directeur et de l’économe. En sus des revendications déjà posées par les enseignants et d’autres fonctionnaires et qui demeurent telles-quelles, puisque la tutelle n’a pas jugé utile de les solutionner cette année encore, un autre problème et des plus épineux vient d’aggraver le climat de tension. En effet, alors que monsieur le ministre de l’Education nationale assure que cette année, le problème de sureffectif sera banni, et qu’il n’y aura pas de classes dépassant les 35 élèves. Eh, bien, dans cet établissement c’est avec des classes “surpeuplées” de 53 élèves que les enseignants devront travailler. Aussi, une réunion avec les parents d’élèves est prévue pour ce mardi pour décider d’une action commune. Cette année risque d’être tumultueuse, puisqu’on parle déjà de renvoi des élèves et de la fermeture du CEM jusqu’au règlement définitif des problèmes auquel sont confrontés et les enseignants et les élèves. Au sein de cet établissement, aucun directeur n’a tenu deux années. Pourquoi cette valse de directeurs ?… Nous y reviendrons.
R. B.