Le marché hebdomadaire qui a lieu chaque lundi au centre du village Aghribs, dans la daïra d’Azeffoun, n’est plus comme avant. Les habitants de cette contrée témoignent que les gens venaient même de Boufarik, de Mitidja, de Bouira, etc. Ces derniers sont obligés de faire le voyage dimanche, la veille, afin d’être au rendez-vous le lendemain. Jadis, ce marché n’était pas uniquement un lieu de commerce, mais il état considéré comme un lieu de rencontre, de réunion, et de règlement de divers conflits entre les personnes, les villages et même les régions. Actuellement, le souk des Aghribs ne peut pas rivaliser avec les autres marchés tels que ceux d’Azazga, d’Azeffoun, de Taboukert, ou de Tala Athman. La régression de ce marché de semaine en semaine, s’explique par l’exiguïté de l’endroit pour étaler la marchandise, et surtout l’impossibilité de trouver une place pour le stationnement, vu l’absence de parc. Le bâti a pris la part du lion au centre de la placette de la localité. Les citoyens de la commune des Aghribs sollicitent les responsables locaux, à leur tête le maire, de transférer ce marché au chef-lieu Agueni Charki, vu que l’assiette foncière est disponible, et d’avoir une rente importante pour la régie de leur collectivité ce qui sera une bouffée d’oxygène pour une APC déshéritée et sans ressources.
Boussad Oudahmane