Débrayage hier des travailleurs de la CNAS de Tizi-Ouzou

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Les travailleurs de la caisse nationale des assurances sociales (CNAS) de Tizi-Ouzou ont observé hier-matin un débrayage de 2 heures (de 8 h à 10 h) en guise de protestation contre les mauvaises conditions de travail et des différents problèmes liés à leur vie socioprofessionnelle.

Cette action initiée par les travailleurs de l’agence de Tizi-Ouzou et qui a été suivie par 95% des employés selon les syndicalistes affiliés à l’UGTA, initiateurs de ce débrayage, est intervenu suite à l’Assemblé générale tenue le 31 mars dernier, en présence du directeur général de l’agence CNAS, et des secrétaires généraux des instances UGTA de la wilaya de Tizi-Ouzou.

Une Assemblée générale durant laquelle furent débattus les différents problèmes rencontrés par les travailleurs de la CNAS et sanctionnée par un procès verbal ou ils ont mentionné les différents obstacles rencontrés tels que la pression quotidienne liée à l’accomplissement de leurs tâches, la non régularisation des bas salaires, la non prise en charge des enfants des travailleurs par la crèche de la CNAS Tizi Ouzou, les mauvaises conditions de travail, la mauvaise prise en charge des prestations en matière de remboursement et l’inflation quotidienne à laquelle font face les travailleurs de la sécurité sociale.

Les travailleurs ont également déploré la dernière mesure prise par la tutelle concernant l’augmentation du point indiciaire élevé à 31 au lieu de 34 comme il a été prévu,précise la déclaration, dans le protocole d’accord signé par les différentes directions du secteur de la sécurité sociale. Les travailleurs affiliés à l’UGTA tout en dénonçant « l’absence d’une instance représentative de dimension nationale pour défendre les droits des travailleurs trop bafoués » ont également pointé du doig, la commission de préparation du congrès, accusée « de dévier de sa mission en se substituant en lieu et place de la fédération ».

D’autres points ont été soulevés par les protestataires à l’image du « non recrutement des enfants des travailleurs en retraites ou décédés ayant le profil exigé dans le poste, la non rémunération en conséquence des faisant fonction depuis plusieurs années et la non prise en charge des doléances des agents par l’administration ».

Apres le débrayage d’hier, les travailleurs de la CNAS n’écartent pas de passer à d’autres actions plus radicales dans le cas où leurs revendications ne seraient pas satisfaites dans les plus brefs délais par leur tutelle.

Ali C.

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