L’association socioculturelle Azar de Seddouk Ouadda est fidèle à ses traditions d’organisme mettant du baume aux cœurs des démunis par des dons et des jeunes en leur créant des moments de loisirs et ce, pour leurs éviter de plonger dans des fléaux sociaux dangereux qui les guettent à chaque coin de rue. Pour preuve, elle vient de peaufiner un tournoi de scrabble qui se déroulera en avril. Le montant de participation dont chaque participant devrait s’acquitter est fixé à 150 Da. Un tournoi dont l’objectif est double du fait qu’il offrira aux jeunes un temps de loisirs et leur permettra par là même d’aiguiser leur intelligence. L’association socioculturelle Azar capitalise 20 ans d’expérience et un parcours honorable et riche en activités. Comme projets grandioses qu’elle a mené tout au début de sa création : elle a bétonné toutes les ruelles du village et organisé la première circoncision collective de la commune aux enfants des démunis, avant de céder le flambeau au C.RA, bureau de Seddouk. Ne s’arrêtant pas là elle a collaboré avec une association française dans les domaines culturel et social. Cette dernière lui avait envoyé des vêtements et des livres qu’elle a distribués aux démunis et leurs enfants. L’association Azar a fait parler d’elle aussi grâce à une revue mensuelle qu’elle éditait en publiant des articles traitant du culturel et du social. Créée en 1991 grâce à l’engagement et la détermination d’une poignée de villageois bien informés sur le rôle déterminant que joue le mouvement associatif dans l’épanouissement et l’orientation de la masse juvénile, l’association socioculturelle Azar s’est distinguée par des actions louables qu’elle ne cesse de mener en faveur de la société en général et des jeunes en particulier, en organisant des dons, des circoncisions, des tournois sportifs, des galas, des excursions, etc. Les dirigeants actuels sont aussi déterminés à poursuivre la voie tracée par leurs prédécesseurs en tentant tant bien que mal de répondre aux aspirations des jeunes. Un tel exemple mérite d’être suivi partout dans les contrées reculées notamment où les jeunes souffrent des manques de loisirs.
L. Beddar