La salle polyvalente de la localité de Maâtkas est dans un état lamentable et indigne à la pratique sportive. Tout est à refaire dans cette structure, tellement le degré de dégradation est alarmant. Sous d’autres cieux, soucieux de la santé et du bien être des athlètes, on aurait à coup sûr démoli ce gourbi, comme l’a qualifié un responsable du secteur du sport. Le toit ressemble à une véritable passoire, le sol est détérioré les vitres toutes cassées, le manque de l’éclairage et l’insalubrité sous toutes ses facettes sont malheureusement une réalité que nul ne peut nier. Les responsables de la JSC Maâtkas ont saisi toutes les instances concernées et même le premier responsable du sport au niveau national, mais sans résultat. Toutes les portes sont restées fermées et toutes les oreilles bouchées. Une commission composée des députés, M. Hadj Hocine Djadjoua et Mme Aït Mira, le Mouhafedh Saïd Lakhdari et l’ex vice P/APW Mr Metahri, s’est rendue sur les lieux. M. Harbane le président de la JSCM a jugé bon de faire visiter la structure à ses hôtes et de solliciter leur intervention. Ayant constaté de visu que l’infrastructure est sévèrement dégradée, on instruisit le P/APC en vue d’établir une fiche technique dans l’optique d’effectuer les travaux de réaménagement de la salle. Sans trop perdre de temps, la fiche technique établie est vite transmise aux concernés. Il est question de remplacer la boiserie, de refaire la plomberie, d’aménager des sanitaires et réparer la vitrerie. En somme, une opération estimée à une petite cagnotte de 58 millions de centimes. Seulement, l’attente se fait longue et l’espoir s’amincit de jour en jour. Six mois après la visite des députés, aucune réponse n’est encore parvenue aux concernés. A ce propos, le président du club regrettera : «Nous avions cru que les députés allaient nous aider à améliorer l’état de notre salle. Ce n’était finalement que des promesses sans lendemain. Nous continuons à travailler dans des conditions désastreuses. Si cela se poursuit, nous n’aurons d’autre choix que d’imaginer le pire. Nous ne pouvons plus mettre en péril la santé de nos nombreux joueurs et joueuses». En d’autres termes, la seule pépinière de sportifs que possède la localité de Maâtkas risque de disparaître de la scène sportive. C’est évidemment une chose que nul ne souhaite, c’est pourquoi il faut être à l’écoute des cris de détresse lancés par les 350 athlètes que compte ce club.
H. T.