Les enseignants ont de nouveau marché hier,à Tizi Ouzou, à l’appel du le Conseil national autonome des professeurs d’enseignement secondaire et technique (Cnapest)et l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef).
Ils étaient, en effet, hier en nombre à battre, de nouveau,le pavé des rue de Tizi Ouzou, pour exiger la régularisation de leurs situations financières qui restent, malgré toutes les actions menées par la corporation, pendantes au niveau du trésor public.
Les enseignants qui ont répondu, en masse, à l’appel du Snapap et de L’UNPEF, ont marché hier, dans l’union pour aussi dénoncer ce qu’ils ont qualifié d’ « d’agissements néfastes » du directeur de l’Education de la wilaya. La nouvelle manifestation de rue s’est ébranlée à 11h du matin du siége de la direction de l’Education pour arriver une heure plus tard devant le siège de la wilaya de Tizi Ouzou où un rassemblement a été tenu. Auparavant, un sit-in a été organisé devant le siége de la direction de l’Education où il est, surtout question, de dénoncer « l’attitude méprisante » des responsables du secteur au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou. Durant la marche d’hier, les enseignants ont brandi des mots d’ordre tels « Pour l’enseignement obligatoire de Tamazight », « Non au mépris », «Halte aux agissement du directeur de l’éducation », « Directeur de l’éducation dégage ! ».
Au chapitre de la revendication, les protestataires demandent entre autres, la régularisation de la situation financière, le respect du droit syndical ainsi que l’élection à la base des membres des commissions pour la gestion des œuvres sociales. Les enseignants ont, également, exigé l’intégration des enseignants contractuels comme cela a été annoncé par le ministre de l’Education. Dans une déclaration signée par les deux syndicats, Unpef et Snapap en l’occurrence, les contestataires ont dénoncé «la gestion opaque du dossier relatif aux arriérés financiers » et ont exigé le « respect du droit à l’exercice de l’activité syndicale, l’intégration immédiate des contractuels, ainsi que le versement régulier de leurs indemnités”. Les deux syndicats ont, dans le même sillage, dénoncé « les abus de pouvoirsdu directeur de l’ éducation » ainsi que la «non application de l’effet rétroactif au 01/01/2008 concernant les coordinateurs ». à la fin de la manifestation, une délégation des deux syndicats a été reçue par le wali de Tizi Ouzou en présence du directeur de l’éducation.Une rencontre qui n’a pas abouti à du concret puisque les délégués ont quitté les travaux faute d’un engagement du wali de Tizi Ouzou à signer le procès verbal.
Contacté par nos soins, un des représentants des deux syndicats initiateurs du mouvement de contestation nous a fait savoir, en fin d’après- midi d’hier, que « la grève sera reconduite jusqu’à satisfaction des revendications exprimées par les travailleurs de l’éducation ».
A.Z