Les habitants du chef-lieu communal de Tirmitine dans la daïra de Draâ Ben Khedda, souffrent le martyr en hiver, comme en été. L’eau, ce liquide rare et précieux devient la première préoccupation des citoyens. Les robinets demeurent à sec des journées durant, voire des semaines. Pourtant l’eau est de tout temps disponible mais au grand malheur des citoyens, les fuites sont récurrentes et interminables. Du coup, la pression diminue et l’eau n’arrive que rarement là ou l’on en a grand besoin. Qu’y a-t-il de plus scandalisant que de voire ce liquide se perdre dans la nature, alors que des centaines de foyers à travers le chef-lieu en sont privés ? «En effet, chez nous l’eau se fait rare à longueur d’année. Ce n’est pas pour son indisponibilité mais surtout à cause de la vétusté du réseau de distribution. Des fois, nous sommes contraints de la laisser se perdre dans la nature pour en faire bénéficier quelques foyers. Les employés du secteur concerné viennent à chaque fois colmater les brèches et réparer les fuites, mais elles reviennent le lendemain. Le réseau est vieillissant et fuit de partout. Même le nouveau réseau en PHD ne nous convient pas, il faut des tuyaux plus résistants. Les services de l’hydraulique ont prévu la réalisation de quatre réservoirs et la rénovation de la station de refoulement, pour endiguer ce manque d’eau mais jusqu’à présent rien n’est entrepris», a indiqué Le P/ APC que nous avons questionné à ce sujet. Signalons tout de même que les villages de la localité sont mieux alimentés que le chef-lieu. Il devient donc pressant de rénover le réseau avant les grandes chaleurs. Tout cela dans l’optique d’éviter le recours par les citoyens à des actions de protestation et de fronde, qui pourraient plonger toute la localité dans le chaos, comme ce fut le cas il y a quelques mois. Le spectre de la violence, générée par le litige à propos de l’implantation du lycée, n’est pas encore oublié. Il plane dans les esprits.
H .T.