Sur quelques plages de la wilaya de Béjaïa, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Smaïl Mimoune, n’a eu à découvrir que des scènes de désolation. Et pour cause, rien n’a été entrepris, du moins jusqu’à hier, pour préparer la saison estivale
En visite de travail dans la wilaya de Béjaïa, le ministre a été surpris hier, lors de son déplacement à l’est de la wilaya de Béjaïa par l’état d’une façade maritime laissée à l’abandon.
« Béjaïa est en retard quant à la préparation de la saison estivale. Dans les autres wilayas plusieurs actions avaient été entreprises dans cette optique depuis des semaines » a-t-il dit, en regrettant au passage l’immobilisme des autorités locales de Béjaïa quant à l’engagement d’actions liées au nettoyage des plages.
Devant être implantée à Oued Aguerioune, dans la commune de Souk El-Tenine, la ZET (zone d’extension touristique) n’a toujours pas vu le jour, car, selon le ministre, l’Assemblée populaire de wilaya de Béjaïa n’a pas encore pris de délibérations pour entériner l’étude, et ce depuis 2004. Face à cet état de fait, une commission d’enquête ministérielle dont la principale mission sera l’examen de la situation de cette ZET sera mise sur pied, a indiqué Smaïl Mimoune.
L’affaire du camp de vacances N°3 dans la commune de Souk El-Tenine a refait hier surface lors de la visite ministérielle. Smail Mimoune a assisté à une vive passe d’armes entre le wali de Béjaïa et des élus municipaux de Souk El-Tenine au sujet de l’attribution d’un camp de toile sur le territoire de leur commune. A ce propos, le ministre a fait savoir qu’une commission d’enquête ministérielle sera installée pour examiner les conditions d’attribution et d’exploitation des camps de toile. Dans la commune d’Aokas, le ministre a exhorté l’exécutif communal à mettre à contribution la société civile pour en finir avec les décharges publiques incontrôlées qui ternissent l’image de la région.
A Tamokra, Smaïl Mimoune a promis aux habitants des aides financières conséquentes pour engager des travaux de réhabilitation de la station thermale de Sidi Yehya El-Aidli. Une station dépourvue jusque-là des moindres commodités.
D.S.