Dans la commune de Béni Maouche, les manques de loisirs dans les villages se conjuguent au présent, à cause de l’absence d’infrastructures culturelles et sportives, à même de contribuer à la distraction et à l’aiguisement de l’intelligence des personnes, notamment la masse juvénile. Mais cela ne veut pas dire que les responsables locaux ne se démènent pas à parer à ces manques. D’ailleurs, c’est en 2010 que l’APC a décidé de dégager de la cagnotte des PCD, 6 millions de dinars pour la création de salles d’activités dans trois villages de la commune, en l’occurrence Aït-Adjissa, Aguemoune et Thiouale. «Si nous avons crée beaucoup d’infrastructures sportives et culturelles pour les jeunes de la ville, notre souci aujourd’hui est de doter aussi les villages en infrastructures de loisirs pour permettre aux jeunes villageois de s’épanouir dans leurs bourgades, sans se déplacer en ville. Les trois projets de salles d’activités créés à cet effet connaissent un avancement notable dans les travaux, c’est-à-dire que les gros œuvres sont achevés à l’épuisement de la pochette financière initiale. Il nous fallait donc dégager une rallonge financière des PCD de l’année en cours pour assurer la continuité des travaux restant à réaliser. A ce titre, nous avons élaboré une fiche technique que nous avons adressée à la wilaya pour ratification», explique le P/APC. L’exode rural n’est pas seulement le souci des pouvoirs publics mais aussi celui des élus locaux. C’est une situation idéale quand les deux entités conjuguent leurs efforts pour un même but, Celui de donner le goût de vivre aux jeunes, là où ils se trouvent.
L. Beddar