Les habitants du village Ighrem, relevant de la commune d’Ahnif, à une quarantaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de wilaya de Bouira, sont confrontés à d’énormes difficultés au quotidien. La plus lancinante réside dans le manque d’eau qui a fait supporter à ces villageois une vie des plus rugueuses, particulièrement en période estivale. Pour faire face à ce manque, ils achètent des citernes d’eau à des prix souvent faramineux. Ils demandent à ce que leurs demeures soient raccordées à partir de l’Aincer Averkhane (source noire), à l’instar des autres régions limitrophes. L’autre danger qui guette les habitants de cette localité est le risque qu’ils prennent en traversant, souvent avec leur cheptel, l’inévitable RN 5 qui jouxte le village. Des ralentisseurs ont été réalisés à cet endroit, car dans le passé des accidents malheureux ont eu lieu, dont plusieurs enfants de bas âge en furent les victimes. Seulement, cela demeure insuffisant et n’exclue pas complètement le danger, et la réalisation, entre autres, de passages spécialement conçus pour les piétons, est plus que nécessaire.
Fahem H.