Une décharge contrôlée, dites-vous ?

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La décharge de la honte, tel est le nom donné par les citoyens d’Aokas à la décharge communale qui a déjà dégradé une bonne partie de la plage et envahi la RN9

Cette décharge est un amas d’ordures accumulés durant plusieurs années et qui prend l’allure d’un dépotoir géant. Ce dépotoir est installé à l’entrée Est de la Ville d’Aokas, entre la RN9 et la mer méditerranée. Il suffit d’être de passage pour prendre conscience de ce désastre écologique et de cette énorme quantité d’ordures qui dégage d’insupportables odeurs. En effet, cette décharge est sauvage et non contrôlée. De ce fait, elle accueille les déchets de tout passant. Ces derniers temps, elle ne cesse de grandir et de s’élargir, en dégradant une grande partie de la plage, du fait que personne n’interdit à personne d’y jeter ses ordures. Avec cette immense quantité d’ordures, qui se déverse chaque jour à la décharge de la «honte», elle a fini par prendre une dimension énorme et elle a même envahi la RN9. Les automobilistes sont désormais en danger, eux aussi, du fait que les ordures se trouvent à quelques centimètres de la voie. Ils ne peuvent pas échapper à un danger en se serrant sur le côté sous prétexte de rencontrer d’énormes blocs de béton jetés sur le bord de cette route. Ces blocs de bétons constituent un danger potentiel aux usagers de cette voie. Il est du rôle des autorités locales de passer à l’action et de songer à d’éventuelles solutions pour, au moins, freiner l’extension démesurée de cette décharge. Il est temps d’agir pour trouver des solutions concrètes à cette décharge qui ne cesse de s’élargir, surtout qu’on est à l’entrée de la saison chaude, favorable à la prolifération de différentes maladies et à la propagation de ces odeurs nauséabondes qui émanent de l’incinération des différents déchets. Ces dernières se propagent à quelques centaines de mètres pour atteindre les villages qui se trouvent vis-à-vis de cette décharge avec tous les désagréments qu’elles peuvent causer à la santé publique. Cette décharge, telle qu’elle est actuellement, prend des proportions démesurées aux conséquences néfastes à l’environnement.

Reda Senoune

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