Si les infrastructures sportives ne sont pas assez développées à M’Kira, il est quand bon de souligner que sur le plan culturel, cette municipalité dispose de six foyers pour jeunes, implantés dans les grands villages tel Taka, Imândène pour ne citer que ceux-ci. Certes, des enveloppes financières ont été dépensées pour réaliser ces structures, mais les jeunes pour lesquels elles sont destinées n’en tirent aucun profit. Souvent, dès que ces foyers jeunes à l’instar de tous ceux de la wilaya sont réceptionnés, le manque d’encadrement se pose avec acuité. Qui va les gérer? Les communes n’ont pas de personnels qualifiés dans le domaine. La direction de la jeunesse et des sports? Celle de la culture? En fait, leur statut n’est pas défini. A M’Kira, ils sont pris en charge parfois par des associations culturelles. « De notre côté nous affectons un personnel qui se charge du gardiennage et de l’entretien. Mais, pour leur fonctionnement, on fait appel à des associations locales pour les fructifier. Cela n’est ni suffisant ni rentable, il faudrait trouver un moyen plus efficace pour les fructifier. On est prêts à les céder aux directions de wilaya (jeunesse et sports ou culturelle). Ils seront alors opérationnels avec au moins un personnel qualifié et formé. Le problème n’est pas le matériel », nous a confié une source proche de l’APC. Sur le plan sportif, il est attendu que le stade communal bénéficie d’une clôture en dur et de gradins, surtout que ce terrain dispose d’assez de places pour ces deux opérations. Quatre aires de jeu sont mises à la disposition des jeunes des villages. Alors que la maison de jeunes du chef-lieu abrite, elle, des associations qui rendent d’énormes services aux jeunes. On citera à titre d’exemple l’association « Aider » et « T.O.U ». En plus de sa médiathèque, la première offre des cours d’initiation à l’informatique et des stages de couture aux femmes.
Amar Ouramdane