Un marché encombrant

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lTrois fois par semaine, une cinquantaine de commerçants de différents horizons squattent une grande partie des terrains de chemin de fer pour installer un marché «ambulant». Ils viennent de Boumerdès, d’Alger et de Dellys pour proposer leur marchandise étalées à même le sol. On y trouve des vêtements, des ustensiles de cuisine, des produits de vaisselle de tout genres et des articles scolaires. Cette situation, qui dure depuis plus de trois ans, a irrité certains commerçants qui n’ont pas trouvé mieux que de gonfler les rangs de ce marché informel devant l’incapacité des pouvoirs publics de remédier à la situation. Au fil du temps, ces “clandestins» se sont «appropriés» ces lieux, au point où ils ont complètement couvert le chemin de fer avec du béton pour en former de petites plate-formes pour leurs commerces, comme si le train ne passera plus dans cet endroit. Selon des sources locales, la présence abondante de commerçants figure parmi les points qui empêchent l’aboutissement du projet de la ligne ferroviaire Tizi Ouzou-Oued Aïssi. Tôt ou tard, les services des chemins de fer affronteront inévitablement ces individus. Il est temps de réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour les délocaliser dans la sérénité afin d’éviter des dérapages. Amorcer un dialogue au préalable est indispensable pour que l’histoire des échauffourées enclenchées à cause des locaux ne se réédite.

M. A. F.

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