L’Algérie s’est contentée de la 2e place par équipes, en dames et en messieurs, après ses défaites en finale, dimanche, par trois à deux, dans les deux catégories, et ce à l’issue des 32e Championnats d’Afrique qui se sont déroulés à Dakar (Sénégal). Pour rappel, dans les épreuves individuelles, l’Algérie a terminé samedi, à la troisième place avec trois (03) médailles d’or, deux (02) en argent et neuf (09) en bronze, derrière l’Egypte 2e et la Tunisie qui a conservé sa couronne. Un double, donc, qui dénote du retour en force des tunisien sur la scène africaine. La fédération algérienne de judo, qui avait misé sur quatre médailles d’or dans les épreuves individuelles et sur la reconquête des deux titres par équipe (hommes et Dames), n’a pas réussi à concrétiser cet objectif. Les Verts qui ont imposé pendant longtemps, leur suprématie sur le judo continental, semblent perdre du terrain, ces dernières années, contrairement aux Tunisiens qui confirment leur bonne santé. Aussi, et afin de permettre à nos deux sélections nationales à rétablir leur domination sur le judo en Afrique, la fédération algérienne devrait revoir sa copie, notamment en matière de critères de sélections. IL faudrait commencer à ne plus compter, seulement, sur le sélections d’athlètes et des groupes figés, en donnant la chance aux judokas qui émergent au niveau national dans leurs catégories respectives. Ce n’est que de la sorte que le judo national, qui constitue l’une des fiertés du pays, pourrait reconquérir sa notoriété et améliorer ses performances au plan international.
S. K.