Comme suite à la publication par votre quotidien, en date 20 avril 2011, d’un article intitulé “Tlemcen, la chorégraphie a été présentée par un Libanais : Simple omission ou volonté délibérée», et compte tenu des allégations colportées par cet article, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir publier la mise au point suivante :
1- Le spectacle d’ouverture officielle de la manifestation “Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», fortement apprécié par l’assistance, a été salué tant bien par le public que par les invités et délégations étrangeres que par les médias nationaux et étrangers.
2- Le recours à un chorégraphe de renommée internationale a été dicté par l’importance accordée à la réussite du spectacle d’ouverture et au standing de la manifestation. Personne ne peut contester les compétences ni la notoriété du Libanais Abdelhalim Caracalla dans la conception et le montage de spectacles déposées ou de chorégraphie.
Certes, le spectacle d’ouverture a été conçu par un libanais mais entièrement interprété par des artistes algériens.
3- Vous conviendrez qu’un spectacle d’1h35 ou de quelque durée qu’il soit, ne peut relater toutes les facettes de l’histoire, plusieurs fois millénaires, de l’Algérie. L’accent a été mis sur la dimension amazighe du peuple Algérien et sur les faits historiques saillants qui ont marqué l’adhésion des population autochtones à l’islam tout en rappelant le rôle de Saint Augustin, fils de l’Algérie, avant l’avènement de l’islam.
4- Le passage consacré aux conditions dans lesquelles s’est opérée l’adhésion des populations à l’islam a été le passage le plus long du spectacle, où le concepteur du spectacle a tenu à montrer les positions honorables de Kahina, Koceïla, Yaghmourassen et à rappeler les sacrifices et le combat de Massinissa, Jugurta et autres pour la liberté.
5- contrairement aux allégations colomnieuses colportées par l’article, le spectacle a été fortement salué par l’assistance et les personnalités présentes ainsi que par les connaisseurs. Monsieur le Président de la République a lui-même salué sur scène, cette prestation et a félicité en présence du public, le concepteur du spectacle, le producteur (en l’occurrence l’ONCI) ainsi que les artistes algériens qui ont interprété merveilleusement ce grand spectacle.
6- Les lectures voulant opposer l’amazighité à l’islam n’existent que dans les esprits de ceux qui veulent renier les fondements identitaires du peuple algérien. Nous vous invitons à revoir les enregistrements de la cérémonie officielle d’ouverture pour corriger l’idée que vous vous faites du spectacle.
