La commune en quête de développement

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La commune de Aït Aïssa Mimoun, qui relève de la daïra de Ouaguenoun, située à quelques 5km du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, réunit plusieurs villages. Ceux-ci vivent encore à l’ère du moyen âge, le sous-développement est dominant dès qu’on commence à monter. Le seul village qui sort, un peu, du lot est Levdhahi, situé au bord de la route nationale qui mène de l’APC vers la daïra et doté en effet, de moyens pour une vie décente, à savoir le gaz naturel, la téléphonie fixe, le réseau Internet, un stade…etc. Par contre, tout les autres villages souffrent, de jour en jour, dans la mesure ou ils manquent de toute les commodités, à l’exemple du village Ikhlouiyen, situé à quelques mètres de la route nationale, citée plus haut, qui est privé de les réseaux (gaz, téléphone…), en dépit du fait que toutes les canalisations et conduites passent dans sa proximité. A 10 km au sud de chef-lieu, se trouve un petit village nommé Iboussaden, isolé il n’est même pas doté d’un réseau d’assainissement. La localité d’Akaoudj, considérée comme l’un des plus grands villages de la commune, est plus ou moins prémuni, quant à lui, puisqu’il est doté d’une maison de jeune, et c’est déjà un acquis. Pour les différents villages de la municipalité d’Aït Aïssa Mimoun, l’Internet est un vain mot. « Je suis un étudiant en médecine, mes études me demandent beaucoup de recherches, de ce fait, je suis toujours obligé de me déplacer à Tizi-Ouzou me connecter », nous dira Rabah, rencontré prés d’un abris bus.

Adaoun Hakim

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