«Le pays manque d’infrastructures hôtelières»

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Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Smaïl Mimoun, a indiqué que le secteur a besoin davantage d’investissements, et appelle tous les acteurs concernés à déployer plus d’efforts afin de rattrapper les retards accumulés dans ce secteur, lors d’une séance de questions orales au Conseil de le nation effectuée ce jeudi.

«L’engagement de l’Etat en faveur du tourisme porte en particulier sur l’investissement en matière d’infrastructures hôtelières dont le pays manque beaucoup », a indiqué le ministre. Précisant la réalisation de 523 projets touristiques à travers le territoire national, pour une capacité de 50.000 lits et qui permettront aussi la création de 50.000 postes d’emploi. Le ministre a rappelé en outre, que son secteur prévoyait de réaliser 70.000 lits d’ici 2014, car le nombre actuel de 90.000 est insuffisant, et l’Algérie qui est riche en destinations touristiques (littoral, montagne, désert, thermalisme…), doit disposer de moyens nécessaires. « Nous n’avons pas de problème de saisons, car en Algérie le tourisme se fait à longueur d’année », a-t-il relevétout en appelant les acteurs concernés à déployer tous les efforts nécessaires afin d’encourager les investissements.

Dans le même sillage,M. Mimoun a annoncé plusieurs projets qui sont en cours de réalisation dont deux par des investisseurs émiratis à Alger, l’un à Moretti pour un coût de 13 milliards de dinars, et l’autre à Sidi Fredj de 41 milliards de dinars. Sagissant des agences de tourisme; le ministre a relevé que « la commission nationale sectorielle avait examiné 600 dossiers relatifs aux agences dont 300 ont été agréees pour leur conformité aux nouvelles mesures », soulignant que le pays actuellement compte quelques 900 agences qui sont dans la logique du professionnalisme.

Pour ce qui est des prestations touristiques, M. Mimoun a insisté sur la nécessité de développer ce domaine et d’accorder de l’importance à la formation, d’où l’obligation de répertorier les spatialités et les domaines répondant aux standards internationaux.

Samira Saïdj

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