Après les localités de la rive gauche d’Amizour, qui ont été alimentées récemment par le gaz, soit environ 733 foyers du village Tahemmamt, du lotissement Boukhalfa et de la cité de recasement Merdj Ouamene, c’est au tour de onze localités de la rive droite d’en bénéficier. Celles-ci sont situées dans un relief
montagneux à environ 3 km du chef-lieu de la municipalité.
Les villages Ighil Iaalouannene, Bouleghmene, Ighil Iferyane, Tarikt, Tarezout, Boughejden, Ikrourene, Tizi Neftah, Tiyert n’ziane, Mezrari et Takerabte, sont donc les onze villages concernés cette opération. M. Salem Mammeri, maire d’Amizour, a appelé à cet effet la population à une meilleure collaboration afin de réaliser ces travaux dans les meilleures conditions et dans les délais requis. Un appel placardé sur l’espace d’affichage de l’APC. Nonobstant les programmes de concrétisation des nouveaux réseaux de raccordements, la commune d’Amizour reste loin de satisfaire toutes les régions en la matière, à cause principalement des difficultés dues à l’étendue géographique, au relief complexe et au rude climat, en hiver, de ladite commune. A titre d’exemple, le village d’Aït Yahia, situé dans une zone montagneuse à une distance d’environs 12 kms du siège de l’APC, et dont les habitants prennent leur mal en patience tout en souhaitant l’arrivé effective du gaz naturel, pour se débarrasser du gaz butane, cet élément difficile à avoir, notamment en période hivernale, et dont le coût est excessivement cher. L’autre exemple, celui de village Ihayounène, de quelques 800 habitants, situé à 8 kms de la commune d’Amizour, dont les habitants se dépannent parfois au bois pour préparer leur repas ou pour se réchauffer l’hiver. C’est le cas notamment des villages d’Aït Oumaouche, Drari et El Hamma et beaucoup d’autres.
Atmane Mehdi