Les assises nationales du commerce ont drainé de nombreux professionnels

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La direction du commerce de la wilaya de Bouira, a organisé hier, des assises nationales du commerce à la salle de conférence de la Maison de culture Ali Zaamoum.

A cet effet, de nombreux professionnels du domaine ont été conviés afin de tenir un bilan général de ce secteur, mais aussi pour réfléchir à la mise en œuvre d’une stratégie globale incluant les divers acteurs de cette pierre angulaire de l’économie nationale. C’est le wali qui interviendra en premier, en axant son allocution sur trois axes majeurs, qui sont : Le marché de gros, le marché de détails et le marché financier. Pour le 1er, il met en évidence le projet en cours de réalisation d’un marché de gros à Ain Bessem. En ce qui concerne le 2ème axe, il interpellera l’assistance sur les difficultés rencontrées par son administration concernant le développement des marchés de détails au niveau de la wilaya, quant au 3ème point, il fera une allusion directe à la récente crise de liquidités au niveau des bureaux de poste de la wilaya et mettra en exergue les carences de la wilaya au sujet du volet financier, tout en prenant soin de noter que sa wilaya n’est pas un port financier ou les liquidités circulent avec fluidité comme c’est le cas dans d’autres wilayas du pays, à l’instar de Béjaia, Constantine ou Alger. Ensuite, ce sera au tour d’un représentant de la chambre de commerce de Bouira de prendre le relais, en décortiquant les différents aspects du commerce moderne. Du commerce concurrentiel en passant par celui du monopole et le rôle de l’Etat dans la régulation des marchés, arrivant aux mécanismes Etatiques qui ont pour but de mettre fin à des pratiques nocives pour l’économie, tels que la spéculation et le marché parallèle, qui sont à bannir des us commerciales, et en même temps, faire de la régulation et l’intervention de l’Etat dans le domaine commercial, des ‘’ garde-fous’’ afin de garantir une économie seine et prospère. Sur un autre volet, qui est celui du e-commerce, il déclarera :  » De nos jours, les nouvelles technologies sont omniprésentes dans le domaine commercial, elles sont devenues incontournables dans les échanges commerciaux. Cependant, en Algérie, à notre grand regret, elles peinent à démarrer, le paiement électronique ou par carte bancaire reste très faible, les échanges via Internet sont inexistants, c’est tout une culture du e-commerce qu’il faut développer « . Par la suite, un autre conférencier prendra le micro, ce dernier, expliquera les bases d’un commerce extérieur de l’Etat. Mentionnant tour à tour les critères d’importation et exportations d’un pays, et faisant allusion au très faible taux d’exportation de l’Algérie, hors hydrocarbures, qui est seulement de 2%, les 98% restantes sont exclusivement des exportations de pétrole et de gaz. Au sujet des adhésions de l’Algérie aux principales organisations régionales, continentales et internationales du commerce, le conférencier relèvera des difficultés d’adhésion, notamment à l’OMC, et aussi à la zone maghrébine de libre-échange. A ce sujet, il chargera le royaume Alaouite, en déclarant :  » L’Algérie a de profonds points de désaccords avec le Maroc, concernant la question du Sahara occidental. De ce fait, il nous est impossible d’entamer des discussions commerciales, avant que cette épineuse question ne soit tranchée « . Enfin, le dernier à prendre la parole, sera un membre de La Direction du commerce de Bouira, de son côté il fera un petit résumé des ateliers qui sont étudiés par ces assises nationales ou régionales, qui sont : Organisation des marchés, distribution des produits, régulation des prix et des échanges commerciaux et une législation ferme, qui est capable d’encadrer les différées opérations commerciales dans le respect des lois en vigueur

Ramdane B.

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