“On refuse de s’inscrire dans les luttes des clans”

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“C’est dans l’émotion de l’enterrement de notre camarade Kerroumi que nous avons appris par la presse que le MDS serait partie prenante de la  » CNCD partis politiques  » qui a tenu une conférence de presse, appelant au départ de Bouteflika et demandant à l’armée de le faire partir. Le MDS n’a mandaté personne pour le représenter au sein de cette structure qu’il a quitté au lendemain de son éclatement (communiqué du 02 03 2011). Tant qu’il participait aux réunions et décisions de la CNCD, le MDS agissait de toutes ses forces pour préserver la cohésion et l’union la plus large autour du changement démocratique moderne radical. Une unité dans la diversité qui transcende les divergences secondaires, les querelles de chapelles et les luttes de clans et d’appareils au sein du système.

Ors, il apparait clairement, à la lecture de la déclaration du porte- parole de la  » CNCD partis politique  » que cette structure se démarque non pas du système politique dans son ensemble qui doit changer de façon radicale, mais uniquement de Bouteflika ! Cette position est totalement en porte à faux avec celle du MDS. Le MDS tient à rappeler qu’il refuse de s’inscrire dans les luttes de clans qui aboutissent inéluctablement à la reproduction du système et à sa pérennité. Le changement dont le pays à besoin pour se hisser à la hauteur des Etats modernes doit porter sur le socle constitutionnel de l’Etat, sur le rôle de l’ANP, et des services de sécurité sur la citoyenneté les libertés, la réhabilitation du suffrage universel, la refondation démocratique de la classe politique… La mobilisation des citoyennes et des citoyens qui grandit de jour en jour imposera le mode et le contenu des transformations démocratiques profondes et en phase avec l’évolution du monde.”

Ali Hocine, secrétaire général du MDS

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