La mise en service de ce nouveau réservoir d’eau qui a accusée un retard considérable (plus d’une année) en raison de multiples contraintes techniques et même administratives vient enfin de connaître son épilogue. Un résultat actif grâce à une intervention plutôt énergique du wali lors de sa visite d’inspection dans la localité en mars dernier. En effet, le premier magistrat de la wilaya a secoué de manière non moins énergique le responsable local de l’hydraulique (subdivisionnaire), lui intimant de mener à terme l’opération de raccordement de l’ouvrage dans les plus brefs délais. L’intervention du wali a porté ses fruits sachant que moins d’un mois plus tard, toutes les contraintes ont été levées et les travaux d’adduction ont été confiés à l’ADE qui vient de lancer l’opération jeudi passé. Des travaux menés tambour battant. Rencontré sur les lieux, le responsable local de cette société ambitionne même de livrer ce réseau de raccordement de 1,5 km bien avant les délais de 2 mois convenus. Bien entendu, sauf contraintes de dernière minute, sachant que l’itinéraire de ce réseau, dont le point de captage est l’ancien château d’eau situé au niveau du vieux Saharidj, traverse des parcelles de terrains privés pouvant manifester leur opposition. L’autre contrainte qui pourrait retarder la mise en service et l’exploitation de ce nouveau réservoir serait son état physique. Selon des sources proches du secteur de l’hydraulique, ce château d’eau aurait du connaître un remplissage et une mise à eau dans les 3 mois qui ont suivi sa réalisation. Or, l’ouvrage a été réalisé il y a plus d’une année. Il y aurait, selon notre source, des risques de dégradations ou d’apparition d’avaries. Il ne reste plus qu’à espérer qu’aucune anomalie ne vienne retarder encore sa mise en service et que la distribution à partir de ce réservoir débutera avant l’arrivée des grandes chaleurs. Surtout lorsqu’on sait que durant cette période, une bonne partie des résidents du centre de Saharidj ne reçoit pas de l’eau dans leurs robinets notamment la cité Ighil Ouzekour, le bloc de la gendarmerie et le lycée. Il serait vraiment navrant que ces institutions de l’Etat et cette cité subisse une année de plus les affres du manque d’eau, après les enveloppes faramineuses dépensées en vue d’améliorer la distribution et la disponibilité de l’eau potable. Reste à souhaiter aussi que le remplissage du réservoir ne posera pas problème et qu’on en finisse avec ces pénuries à répétitions dans l’une des plus riches régions de la wilaya en matière de ressources hydriques, mais qui reste malheureusement toujours aussi mal exploitées.
Oulaid Soualah
