La commune sans bureau de post

Partager

Le bureau de poste au village le plus peuplé de la daïra de Ouadhias, n’est toujours pas fonctionnel. En effet, depuis son cambriolage en avril de l’année passée, l’agence demeure fermée, au grand dam des huit mille habitants de la localité. Les deux employés qui y étaient en fonction pendant des années sont actuellement réaffectés à la poste de Souk El Tenine, distante de plus de quatre kilomètres. Cette dernière, tellement exigu&euml,; ne peut contenir et satisfaire le nombre d’usagers qui la fréquentent, surtout en ces temps de manque de liquidité. «Nous souffrons vraiment, ces derniers temps, de cette conjoncture. Notre agence postale est prise d’assaut, nous ne pouvons plus retirer notre argent», dira un jeune citoyen du chef-lieu de Souk El Tenine. Les citoyens de Aït Abdelmoumène, après la mise à l’arrêt de l’agence, ne savent plus à quel saint se vouer, criant leur ras le bol, s’insurgeant contre cette situation et réclamant la réouverture, le plus tôt possible, de cette commodité ô combien importante, surtout pour les vieux retraités, sommés malgré l’age de parcourir des kilomètres pour une simple opération postale. Pour s’enquérir de plus prés des effets de cette situation, nous avons apostrophé au chef-lieu de Tizi N’Tléta, un citoyen qui n’a pas caché son désespoir, «d’habitude, je retire mon argent au village, tout près de ma maison, mais voila que depuis que notre agence a été dévalisée, je me déplace jusqu’ici, et à plusieurs, sans que je puisse le faire.» Déplore un octogénaire du village. La même souffrance est vécue par les villageois d’Ighil Imoula et de Cheurfa, qui sont dans l’obligation de parcourir des kilomètres pour pouvoir retirer leur argent.

M. Zerbout

Partager