Les journalistes maintiennent leur rassemblement prévu le 3 mai prochain

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Les journalistes des secteurs privé et public maintiennent leur mot d’ordre d’un rassemblement de protestation, prévu pour le 3 mai prochain, au niveau de la place de la liberté de la presse, à Alger, afin de dénoncer leurs conditions socio-professionnelles précaires

Les journalistes ont également décidé à l’issue d’une réunion tenue au niveau de la maison de la presse  » Tahar Djaout « , de boycotter toutes les cérémonies officielles, visant à rendre hommage aux professionnels de la presse, prévues le 3 mai prochain à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse.

Après avoir lancé « l’initiative pour la dignité du journaliste », ces journalistes ont en marge de cette rencontre, désigné les membres de cinq commissions. Ces commissions auront à plancher, chacune en ce qui la concerne, sur l’étude de dossiers relatifs au dossier du statut particulier, au dossier du régime indemnitaire et du logement, au dossier de la presse électronique, à la grille des salaires et parcours professionnel, ainsi qu’au dossier du code de l’information.

Ces actions de protestations ont été maintenues, nonobstant les promesses du ministre de la Communication, M. Nacer Mehal qui s’est engagé à prendre en charge toutes les revendications des journalistes, lors d’une rencontre qu’il a tenu avec ces derniers au niveau de son département, le 17 avril dernier.

Il y a lieu de rappeler, dans ce contexte, que l’élaboration d’une carte professionnelle nationale de journaliste sera la première décision qui sera concrétisée suivi par l’organisation des assisses nationales pour discuter de la situation du secteur en attendant la concrétisation de toutes les revendications avant la fin de l’année.

Rappelons toutefois, que dans la plateforme pour la dignité du journaliste, transmise aux plus hautes instances figurent  » la Promulgation du statut particulier du journaliste, l’ouverture d’un débat officiel avec la presse Algérienne sans distinction pour discuter de la profession dans les plus brefs délais, la réactivation et réhabilitation du conseil national supérieur de l’information garantissant une représentation équitable des journalistes, l’élaboration d’une carte de presse nationale unifiée, la réactivation du conseil national d’étique de déontologie, la dépénalisation du délit de presse, la révision du code de l’Information de 1990 « .

Ces journalistes réclament également  » l’élaboration des conventions de branches spécifiques aux journalistes avec leur mise en œuvre obligatoire, la facilitation de l’accès à l’information, une grille salariale nationale digne de la profession, ainsi que la création d’un fonds des œuvres sociales avec la mise en place de son cadre juridique ».

Lemya Ouchenir

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