La JS Ighil Ouazzoug saisit le TAS

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Après la suspension de la JSIO et la décision de la relégation en division inférieure par la LRFA puis confirmée par la ligue inter région, les responsables du club banlieusard de la ville de Béjaïa ne comptent pas s’arrêter là. En effet, ces derniers et par la voix du président du CSA M. Bensadi A/Nasser, viennent de saisir officiellement le président du tribunal arbitral sportif (T.A.S) d’Alger pour «contester encore et toujours la recevabilité par rapport à l’article 84 des RG des championnats régionaux et cela, au moment même où une amnistie est décrétée lors de l’AGO de la FAF, est-il écrit d’emblée dans la correspondance (recours) adressée à cette instance. Et d’expliquer : «S’agissant d’une suspension de match non purgée antérieure à cette date, elle est de fait annulée c’est pourquoi, à la date de confirmation des réserves par le club ASC El Hachimia (27 ou 28 mars) et de leur étude par la LRFA le 29.03.2011, notre joueur n’était sous le coup d’aucune suspension». De plus, ajoute-t-on : «Les dispositions de l’article 84 sus-cité n’était pas respectées puisque ni l’arbitre de la rencontre, ni notre capitaine d’équipe n’ont consigné les réserves du club ASCEH portées sur la feuille de match. L’exemplaire qui nous est destiné et qui demeure un document authentique est la preuve irréfutable de ce manquement. La LRFA et la LIRF ont statué par rapport à un original qui n’en est pas. Donc, il y a en rajout de signatures après le match et par conséquent falsification de document administratif, d’où l’impératif de situer les responsabilités». S’estimant aussi lésée, la JSIO fait appel à cette instance sportive pour la recouvrer dans ses droits, à savoir la levée de la suspension du club ainsi que celle du joueur Bensadi Juba qui, pour rappel, avait pris part au match seniors JSIO – ASCEH du 25 mars 2011, alors qu’il aurait été sous le coup d’une suspension, d’où les réserves de l’équipe adverse sur ce joueur.

B. Ouari

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