Un soulagement pour les bureaux de poste

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Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Moussa Benhamadi, estime que l’émission du nouveau billet de 2.000 dinars vient soulager la pression sur les nombreux bureaux de poste souffrant de la faiblesse de la fluidité monétaire.

Le problème du manque de billets de banque qui a pris ces dernières années une ampleur nationale jusqu’à toucher, en plus des guichets postaux, certaines agences bancaires, a été notamment généré par l’importante masse monétaire en circulation dans le sens de retrait et les proportions qu’a pris le marché parallèle, dont les transactions empruntent d’autres voies que les canaux bancaires.

Avec 12 millions clients CCP, Algérie poste a été fortement secoué par le problème au niveau de certains de ses bureaux de l’intérieur du pays qui enregistraient un taux de liquidité monétaire loin de répondre à la demande exprimée avec une alimentation qui ne dépassait pas dans certains cas les 10%.

Une situation qui a contraint les bureaux affectés, notamment durant les périodes difficiles vers la fin du mois où tous les salaires et retraites sont versés, à recourir à la limitation du montant du retrait à 10.000 dinars par personne. La Banque d’Algérie avait invoqué alors le problème de manque de véhicules de transfert de fonds qui perturbait l’alimentation, ce qui a poussé Algérie Poste à transférer, avec ses propres moyens, des fonds d’un bureau à un autre, voire d’une wilaya à une autre,en sans pour autant remédier au problème. Ainsi, à l’approche de la saison estivale, période durant laquelle les demandes de retrait augmentent, la décision d’émettre un nouveau billet d’une valeur de 2.000 dinars vient alléger la pression, comme l’a confirmé M. Moussa Benhamadi, et ce, en attendant l’autre mesure annoncée de remplacer les billets de 200 dinars en état de détérioration assez avancé causant également de sérieux problèmes techniques pour les distributeurs automatiques.

Pour rappel, durant l’été 2007, la situation de pénurie a atteint son paroxysme jusqu’à pousser des citoyens à en arriver aux mains avec les préposés aux guichets postaux.

Hakim N.

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