Pour que nul n’oublie…

Partager

Il y a dix ans jour pour jour, Chaïbet Hocine collégien au CEM frères Oudni à Aït Yahia Moussa âgé alors de 15 ans, tombait cartable au dos un certain samedi vingt-huit avril, sous des balles assassines lors des événements douloureux du Printemps noir.

Pour qu’il ne soit pas oublié l’association Les Amis de Krim Belkacem, comme chaque année, lui a rendu un hommage avant-hier jeudi.Un match de football ayant opposé les jeunes du CEM Frères Oudni où étudiait Hocine contre ceux du CEM d’Iallalen (la majorité des élèves sont de l’US Alléla) a été programmé au stade communal Mechi Amar du chef-lieu. Après le score de parité de deux buts partout, les collégiens du CEM frères Oudni ont gagné aux tirs aux buts. Juste après cette rencontre, la procession de jeunes s’est dirigée au cimetière d’Iâllalen où une minute de silence a été observée à la mémoire de Hocine et de toutes les victimes du Printemps noir. Une gerbe de fleurs a été déposée sur la tombe du martyr. « Nous remercions tous ces jeunes et nous les exhortons à travailler sérieusement et garder comme exemple Hocine, un élève brillant. Même s’il est n’est pas parmi nous, nous gardons toujours une belle image de lui. En tant que responsable de l’association Les Amis de Krim Belkacem, nous nous engageons à commémorer chaque année cette date », a dit Omar Moussa, en sa qualité de président de l’association. Le représentant de l’APC, un vice-président au maire, a de son côté remercié les initiateurs de cet hommage. Alors que le frère de la victime, Chaibet Amar, ne demande que l’ouverture de l’enquête et la traduction de l’affaire devant la cour criminelle et non dans la correctionnelle. L’assistance a pris la direction du domicile familial où des cadeaux ont été remis aux animateurs de la rencontre de football (maillots, coupe et médailles). D’autres distinctions ont été remises au représentant de l’APC et à l’arbitre du match, Sanat Hocine, un témoin dans l’affaire. Ce bel hommage a été clôturé en fin de journée par une collation. Dix ans après la disparition de Hocine, sa mère est toujours en deuil d’autant plus qu’elle avait perdu son mari dans des conditions similaires.

Amar Ouramdane

Partager