La direction du commerce de la wilaya de Bouira a concrétisé certaines actions au cours de l’année 2010 portant sur la réalisation de structures diverses inhérentes au secteur à même d’apporter une grande amélioration en son sein. Ainsi, parmi les projets achevés, son propre siège qui est opérationnel depuis le mois de mars de l’année en cours. Une structure qui a nécessité pas moins de neuf 9 milliards de centimes. Additivement à celle-ci, la même direction a aussi inscrit des projets portant sur la réhabilitation de nombreux marchés de détail des fruits et légumes pour lesquels fut allouée un montant de 8 milliards de centimes. Pour l’année passée, il a été procédé à la réhabilitation du marché de Draâ El Bordj, dans la ville de Bouira, pour une capacité de 52 stands et 15 fonds de commerce. Ledit marché sera géré bien sûr par les services de la commune à l’avenir. Quant aux opérations inscrites pour être réalisées par les communes pour le compte de la direction du commerce, trois grandes opérations ont été réalisées. La première avait porté sur la réhabilitation et l’aménagement de l’ex-site de stockage de l’OAIC de Bouira en marché de fruits et légumes, qui fut ouvert à l’exploitation depuis février 2010. Par son truchement, il a été créé 120 postes de travail. Les commerçants qui y exercent sont ceux qui étaient dans l’ex-marché couvert de Bouira–ville et qui travaillaient dans des conditions d’hygiène déplorables, voire illégalement pour nombre d’entre eux. L’assiette du terrain de ce marché fut d’ailleurs récupérée pour y planter un autre projet de logements LSP. Dans le même cadre, il a été procédé à la transformation des ex–dépôts de stockage de l’EDIPAL de Aïn Bessem pour le même objectif. Les travaux ont été achevés par l’APC qui ont permis de créer une centaine d’emplois. Il en est de même pour les aires de stock de l’EDIPAL de Lakhdaria qui furent achevés et remis à l’APC pour sa gestion future. L’objectif de ces diverses opérations de création des marchés de détail est de lutter contre les marché informel et illégal qui s’est propagé sur les trottoirs des villes, en créant d’un côté des conditions des pratiques commerciales saines qui prendront en projection la santé publique du consommateur, et de l’autre, des prestations des services dignes de ce segment d’activité.
K. F.