Des appareils de récupération de CFC distribués

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Le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, M. Chérif Rahmani, a présidé avant-hier la cérémonie officielle de la célébration de la Journée internationale pour la protection de la couche d’ozone, qui a eu lieu au siège de son département ministériel. Dans ce cadre le ministre a déclaré que son ministère a remis à la direction générale de la Sûreté nationale 18 appareils de récupération et de recyclage des CFC et 59 appareils d’analyse et de détection des substances appauvrissant la couche d’ozone pour la direction générale des Douanes. 43 autres appareils de récupération et de recyclage des CFC ont été remis à la direction de l’ENIEM. Selon le bureau d’ozone « la couche d’ozone est un phénomène atmosphérique naturel de la planète, c’est une couche de gaz constituée d’ozone composée de trois atomes d’oxygène produits à l’état naturel dans l’atmosphère dont les plus fortes concentrations se trouvent dans la stratosphère ». En effet, la couche d’ozone a un rôle régulateur du climat terrestre, elle influe sur la répartition de la température dans l’atmosphère. En ce qui concerne le trou de la couche d’ozone, il n’est en fait qu’une région où la concentration en ozone est anormalement basse. Dans ce cadre, des études ont montré que cette concentration diminue de plus de 60% entre 13 et 20 km d’altitude au dessus de l’antarctique sur une surface plus grande que l’Europe et sur une durée d’environ deux mois. Par ailleurs, la communauté internationale a établi plusieurs mesures à savoir, en 1985, la convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone, en 1987, un protocole de Montréal pour réglementer les substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) qui est entré en vigueur en 1989. La troisième mesure établie également était en 1990, où le fonds multilatéral qui est une aide financière et technique destinée aux pays en développement pour l’application du protocole de Montréal. Dans le même contexte, l’Algérie a ratifié la convention de Vienne et le protocole de Montréal en 1992. Etant concernée par l’importation de ces SAO, elle doit néanmoins, protéger ses intérêts économiques et contribuer à la protection de la couche d’ozone en éliminant progressivement ses SAO, conformément aux échéanciers du protocole de Montréal. En ce qui concerne les projet finalisés à Alger, le bureau d’ozone a noté que le programme du pays a été approuvé en novembre 1993, sa mise en œuvre a été engagée en 1994, date à laquelle l’Algérie avait présenté les premières requêtes de financement. Elle a mis à la consommation d’une quantité globale de 1580 tonnes de CFC dans 32 entreprises industrielles appartenant aux secteurs du froid, des aérosols, des mousses et des solvants et ce grâce à l’aide financière du Fonds multilatéral. Un projet de banque de halons destiné à faciliter le transfert des halons existants entre les utilisateurs. Les équipements de récupération et de recyclage des halons ont été installés et mis en service au niveau de l’entreprise gaz industriels (GI). Notre pays a bénéficié d’un projet du plan national de gestion des fluides frigorigènes destiné à éliminer une quantité de 245 tonnes de CFC. Ce projet comprendra deux volets : volet formation et volet équipement. Il est à noter que le bureau ozone relève du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, il est devenu opérationnel en 1995. Il constitue le point focal entre les organismes nationaux et internationaux concernés par le programme ozone, et est chargé du projet de renforcement institutionnel en Algérie.

B. Nawel

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