Le manque d’eau potable dans le village n’Ath Abdelmoumene relevant de la commune de Tizi N’Tleta, a poussé les habitants à réagir en dénonçant cet état de fait. Ils ont ainsi tenu à réclamer un peu d’égard aux centaines de foyers qui ne sont pas branchés au nouveau réseau. En effet, depuis plusieurs semaines, des quartiers sont privés d’eau potable. A titre d’exemple, à Taderth Oufella, les habitants vivent depuis quarante jours déjà une situation très difficile du fait de l indisponibilité de cette commodité. Le comble est que même l’unité de soins érigée dans ce quartier n’a pas été épargnée de cette pénurie d’eau. «Je n’ai aucune goutte d’eau dans mon foyer, cela fait plus de cinq semaines que nous souffrons de cette pénurie, ce qui nous oblige à acheter de l’eau à partir de la commune de Mechtras. Ce qui nous revient très cher», déplore Dda Moh. Omar, un habitant de Tassoukit tonnera à son tour : «C’est horrible de vivre sans eau potable. C’est la deuxième semaine que l’eau n’a pas coulé dans nos robinets, les autorités nous ont promis de mettre fin à ce problème, mais nous continuons à vivre dans les mêmes conditions». Dda Asmane du quartier d’Aït Ali Oulhadj témoignera de son coté : « La distribution de ce liquide ne s’effectue pas équitablement, sachant que ce problème ne s’est pas posé pour tous les quartiers, cela fait plus de trente jours que nous vivons ce calvaire». L’agence ADE locale a été interpellée a maintes reprises, mais sans suite. Ainsi, les citoyens ne savent plus à quelle autorité se plaindre pour en finir avec le calvaire du manque d’eau. A signaler enfin que d’importantes quantités d’eau continuent de se déverser dans la nature, à cause de la vétusté et du manque d’entretien des canalisations.
M. Z.
