Les acquéreurs attendent toujours leurs actes de propriété

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Les bénéficiaires de la cité des 32 logements à Souk El Tenine (Béjaïa) ont acquis leurs appartements auprès de la CNEP en 1991. Celle-ci leur a délivré des décisions d’achat de leurs logements mais pas d’actes de propriété. En demandant la délivrance de ces actes de propriété la CNEP leur répond tantôt qu’elle n’a pas encore réglé son problème avec le propriétaire du terrain auprès de qui elle a acheté le lotissement et tantôt qu’elle n’a pas encore réglé son problème avec l’OPGI. Le résultat est que les acquéreurs n’ont, depuis plus de 20 ans, qu’une décision d’achat et n’ont aucun acte de propriété légal. Comme conséquence de cet état des choses, les acquéreurs ne peuvent ni vendre leur logement ni le céder à un membre de leur famille. Les acquéreurs demandent donc, de façon express, que la CNEP régularise cette situation et qu’elle leur établisse des actes de propriété qui leur permettraient d’être «réellement» propriétaires de ces logements et d’en disposer à leur guise. « Les acquéreurs n’ont pas besoin de savoir si la CNEP a des problèmes avec l’OPGI ou avec le propriétaire d’origine du lotissement. Cela est un problème interne à la CNEP elle-même », s’insurge-t-on. Les acquéreurs sont en train de payer, depuis plus de 20 ans, l’incapacité de la CNEP à régler ses problèmes avec l’un ou l’autre de ses partenaires. Les acquéreurs estiment qu’ils ne font que demander un droit des plus élémentaires, celui d’obtenir leur acte de propriété. Ils espèrent que la CNEP prendra, une fois pour toutes, le taureau par les cornes et qu’elle rattrapera le retard de plus de 20 ans, en accélérant la procédure de régularisation de la situation et en permettant aux acquéreurs d’être effectivement propriétaires de leurs logements.

F. A. B.

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