Que de carences au CEM El Vour L’mal !

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Cet établissement du cycle moyen qui comptabilise pas moins de 219 places pédagogiques réparties sur 8 divisions et qui est entré en activité durant l’année scolaire 2008/2009, accuse plusieurs insuffisances qui se répercutent sur son rendement en matière de réussite et sur son fonctionnement, à commencer par le non raccordement au réseau d’AEP. En effet, L’établissement est alimenté par l’APC à partir de citernes tractées ce qui impose un obligatoire rationnement en eau dans une région au climat relativement chaud qui nécessite l’utilisation de beaucoup d’eau. La 2e contrainte et pas des moindres, qu’est le transport scolaire est à l’origine d’un taux élevé des retards voir même d’absences sachant que ce CEM est fréquenté par des étudiants issus des villages de Tamellaht à savoir Ighil N’Ath Ameur, Thameziabth, Ighzer Oumeziab, ce dernier étant le plus éloigné de l’établissement (20 Km). La dotation de l’APC d’Ahnif en véhicules du transport scolaire étant insignifiante par rapport aux besoins exprimés sur ce volet, elle a du faire recours aux propriétaires de véhicules privés avec lesquels l’APC éprouve des difficultés à propos de la ponctualité notamment. La contrainte suivante soulevée est l’absence d’infrastructures sportives d’accompagnement, malgré le fait que la demande d’aménagement d’un stade matico soit accordée, mais qui tarde à voir le jour. Comme il nous a été signalé aussi une réduction drastique du personnel d’entretien, les seuls dont dispose ce CEM étant ceux affectés par l’APC qui a procédé à leur recrutement dans le cadre du filet social. Toujours sur le volet effectif, bien que situé dans un lieu isolé à 12Km du chef-lieu de la commune, ce CEM ne dispose d’aucun agent de sécurité d’où de fréquentes intrusions de délinquants à la recherche d’objets à dérober. Cependant, le manque le plus flagrant et qu’il y a lieu de prendre en charge en urgence, est celui d’un véhicule de service plus qu’indispensable notamment pour l’évacuation de malades ou d’accidentés. Dans cet établissement qui évolue dans un isolement total loin de tout centre habité la seule chose satisfaisante est le fait que la restauration soit assurée à 100% ajoutée à un effectif pédagogique complet grâce auquel ce lieu du savoir arrive à maintenir un rythme de fonctionnement appréciable.

Oulaid Soualah

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