La Kabylie fête son sacre

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La Kabylie a explosé de joie, hier au coup de sifflet final de Abid Charef. Son équipe venait de lui offrir une cinquième couronne de Dame coupe après dix sept années de disette. L’ambiance était tout simplement indescriptible, aussi bien dans la ville des genets que partout en Kabylie, y compris dans ses coins les plus reculés. Des milliers de personnes ont envahi les rues pour danser et chanter à la gloire de leur équipe. Dans la capitale des genets, la liesse a atteint son comble. Des milliers de personnes se sont regroupés au niveau du rond point de la ville, exhibant leur fierté et leur bonheur, au moment où d’autres faisaient le tour de la ville avec fanions et drapeaux en main. De longs cortèges de voitures, bourrés de monde et ornées des couleurs jaunes et verts, sillonnaient les ruelles de la ville, notamment le boulevard Abane Ramdane où il était difficile de se frayer un chemin. Des Klaxons et des cris fusaient de partout. La fête a atteint son paroxysme. Au même moment, partout dans les villages de Kabylie, à Draâ Ben Khedda, Aïn El Hammam, Azazga, Draâ El Mizan, Amizour, Sidi Aïch et autres, les mêmes scènes de joie nous ont été signalées. Les placettes des villages qui faisaient office de lieu de rencontres étaient bourrées de monde. Tous unis pour chanter à la gloire de leur équipe qui vient de leur offrir un moment fort de bonheur. La fête, qui a débuté juste à la fin du match, ne risque pas de s’estomper de sitôt en Kabylie qui attend ce moment depuis dix sept longues années. Au moment où nous mettons sous presse, la ville de Tizi-Ouzou connaît une ambiance électrique, « ça fait bien longtemps que nous ne n’avons pas vécu un moment aussi fort pour nous lâcher et, aujourd’hui, la JSK nous a offert le bonheur pour nous éclater », nous disait, hier Ali, un fan que nous avons croisé dans la rue et qui fêtait avec ses amis cette cinquième, et ô combien précieuse, couronne.

S. K.

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