Une salle de soins implantée sur un belvédère, à quelques kilomètres du chef-lieu communal d’Amalou est livrée à la décrépitude depuis sa fermeture voilà plus de deux ans. «Nous n’avons eu de cesse de réclamer sa réouverture, mais nos demandes ont toutes buté sur une fin de non recevoir des autorités sanitaires au motif du manque d’agents paramédicaux», soutient le maire d’Amalou. Du coup, les habitants des villages Tizi Lemnaâ et Ath Djemhour, pour lesquels l’unité en question faisait office de structure de proximité pour les soins infirmiers, n’ont plus d’autre alternative que de rallier la polyclinique du chef-lieu communal. «Pour un simple pansement ou une injection, on est astreint à un parcours du combattant. C’est un calvaire indicible», se lamente Fateh, un habitant de Tizi Lemnaâ.
N. M.