Le réseau routier en détérioration avancée

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De l’aveu même du premier responsable de la wilaya au cours de ses différentes visites dans la région, Ouled Rached est l’une des plus pauvres communes de Bouira.

Les projets de développement qui était, jusqu’à un passé récent, injectés au compte-goutte, commencent à connaître cependant un rythme accéléré. Toutefois, ces projets venus désenclaver les villages et soulager un tant soit peu les habitants ne le semblent pas pour autant ! Car même réalisés, ces projets posent toujours un problème. D’abord celui de la qualité. En effet, le réseau routier dans cette vaste commune est toujours médiocre. Alors que certaines pistes attendent toujours le goudronnage, d’autres même revêtues depuis peu de temps, sont aujourd’hui impraticables. Les travaux de piètre qualité conduits de manière anarchique, ont toujours caractérisé ces ouvrages. Les dernières pluies battantes ont mis à l’épreuve ce réseau routier. Réalisées souvent pendant l’été ces routes ne semblent plus s’adapter pendant l’hiver. Le manque de compactage, l’absence de gabionnage en certains endroits, étrange absence parfois d’espace comme accotements…sont, entre autres, les caractéristiques de ces routes. Ainsi, récemment, comme à chaque fois d’ailleurs, les ruisseaux se déversent sur les routes et charrient des pierres, de la boue, des branches d’arbres et autres déchets herbacés. Egalement, les travaux effectués occasionnellement d’acheminement de différentes canalisations aux abords de la route et, dont le nettoyage ne se fait jamais, entraînent des quantités importantes de terre abandonnée sur la voie routière. En conséquence, ces quantités de terre deviennent tout simplement une boue sous l’effet de la moindre goutte de pluie. Ainsi, ces jours ci, des routes pourtant bitumées entre Taghzout et Ouled Abdellah, à Assif Lekhmiss étaient presque hors d’usage. Vu la nature de cette région montagneuse, les travaux devraient impérativement êtres faits avec plus de consistance mais surtout une rigueur des services techniques, car beaucoup d’entrepreneurs n’hésitent pas à «bricoler» dans des projets de centaines de millions et d’un intérêt public !

L. M.

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