Sur la route du retour, la wali a fait un bref crochet par Ihaddaden pour voir par lui-même où en sont les travaux de la trémie dite des 600 logements, qui désormais mérité amplement son tire de chantier éternel.
Pour les localités de Oued Ghir, Ibourassen et Mellala, fini le calvaire du robinet sec. Le wali de Béjaia, Ahmed Hamou Touhami a procédé dans la matinée de dimanche, à la mise en service officielle du raccordement de la commune de Oued Ghir au réseau d’alimentation en eau potable du barrage de Tichy Haf.
Entamée en octobre 2010, d’un montant global de 24477921 DA, cette réalisation permettra à la population concernée, soit 27700 habitants d’avoir, selon les déclarations des responsables, de l’eau potable 24 heures sur 24. A noter qu’avant la réalisation de projet de développement, les foyers ne recevaient l’eau que 2 jours sur 3 et seulement de 6 h à 10 heures. A signaler par ailleurs que, voulant mettre à profit la présence du premier responsable de la wilaya, les habitants de Oued Ghir n’ont pas manqué d’assaillir celui-ci de diverses questions. Ici, un élu évoque les désaccords et les oppositions au sein de l’APC, là des citoyens parlent des recours concernant les 55 logements attribués de manière inéquitable à leurs yeux.
Sur la route du retour, la wali a fait un bref crochet par Ihaddaden pour voir par lui-même où en sont les travaux de la trémie dite des 600 logements, qui désormais mérité amplement son tire de chantier éternel. En effet, entamés on ne sait plus quand, les travaux de la trémie n’arrêtent pas de s’éterniser. Concernant les causes du retard, les responsables invoquent surtout le mauvais temps et la fermeture des routes par les citoyens, mais les véritables causes sont les moyens humains mis pour le chantier avec une seule équipe et le fait de voir des engins constamment en panne, pour ne pas travailler les fins de semaine etc … Quant aux promesses de livraison de l’ouvrage, les responsables du chantier en ont fait beaucoup. Mais comme ils n’en ont tenu aucune, aujourd’hui, ils n’osent plus se prononcer dans ce sens. Après insitance, un des responsables du chantier éternel a lâché un brun ironique, le mot «incessamment» Comprenne qui pourra.
B. Mouhoub