L’association Horizons d’Ighzer Amokrane a organisé samedi dernier, de concert avec le poste de transfusion sanguine (PTS) de l’hôpital d’Akbou, une campagne de don de sang. L’opération de collecte s’est déroulée dans l’enceinte de la polyclinique de la ville. En parallèle, une campagne d’information et de sensibilisation par affichage et dépliants interposés, est tenue le même jour au cœur de l’agglomération. Selon les chiffres fournis par les animateurs de l’association, sur les 85 candidats bénévoles recensés, 51 seulement ont fait don de leur sang. Les autres ont été soit déclarés inaptes au prélèvement pour cause de contre indications diverses, ou carrément renvoyés pour insuffisance de moyens de collecte. Mais au delà de cet apport ponctuel de sang qui a, du reste, donné satisfaction aux organisateurs, l’objectif assigné à ces opérations périodiques de collecte, est de parvenir à fidéliser un nombre important de donneurs, de manière à réduire l’écart entre une offre en produits sanguins désespérément faible et une demande sans cesse plus élevée. Un manque à gagner compensé par le recours à la «contrepartie» et consistant à imposer aux parents des malades transfusés des prélèvements en échange des pochettes puisées dans les banques de sang. Pour ancrer cet acte dans les mœurs de la population, à la fois bénévole, anonyme et profondément humanitaire, qu’est le don de sang, les campagnes rappellent le caractère indolore du prélèvement sanguin. Celui-ci est entouré de toutes les précautions d’aseptise (matériel à usage unique). Le candidat au don de sang, qui bénéficie d’une consultation médicale, est systématiquement écarté s’il présente une quelconque contre indication pouvant nuire à sa santé ou à celle du futur receveur. Enfin, sécurité transfusionnelle oblige, la qualification du sang prélevé et sa redistribution aux services intra hospitaliers utilisateurs, n’interviennent qu’après qu’il soit reconnu indemne de tout germe pathogène.
N. Maouche