Le centre ville transformé en grand chantier

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Depuis approximativement un mois le chef-lieu de Saharidj se réveille au rythme de vrombissements, pétarades et ronflement de moteurs de gros engins de travaux publics.

En effet, Bulldozers Poclains, Dumpers et autres grues mobiles et marteaux piqueurs se suivent et se croisent dans une saga vertigineuse comme pris d’une fièvre contagieuse, une fébrilité qui fait croire que les équipes qui interviennent sur plusieurs chantiers sont engagées dans une rivalité où chacune cherche à donner à son chantier le rythme maximal en matière d’avancement des travaux. L’on trouve entre autres projets, le gaz de ville, le raccordement en AEP du nouveau château d’eau, un stade communal, un projet de 100 logements et celui d’une salle polyvalente. Ces projets étaient pour diverses raisons en hibernation depuis de longues années, durant tout le temps que le wali a boudé cette commune. Parmi les projets à l’arrêt et sur lesquels tous les regards étaient braqués, il y a celui du gaz de ville, au point de servir de point de fixation sur lequel s’est focalisée l’opinion publique locale. Mettant leurs divergences de côté les citoyens sont alors montés au créneau pour exiger à l’unisson à mener à terme le projet, dans les plus brefs délais. La population a sollicité à maintes reprises à travers des notions, pétitions et même des mouvements de protestation, l’intervention du wali, qui a fini par accéder à leurs doléances en programmant une sortie d’inspection en mars dernier. Mr Bouguerra, le wali de Béjaïa a, au cours de cette visite, pris à bras-le-corps l’ensemble des contraintes à l’origine de l’arrêt de plusieurs projets d’utilité publique. Il s’est fait menaçant en avertissant qu’il reviendrait dans 2 mois, le délai accordé aux opérateurs et aux maîtres des ouvrages chacun dans son secteur, pour mener à terme les travaux de réalisation de projets retardataires. C’est ce qui explique en partie cette effervescence qui s’est emparée de tout ce beau monde, sachant que le délai arrive a expiration et selon ses habitudes le wali reviendrait son aucun doute pour «juger sur pièce» l’exécution de ses instructions. Aux stade du taux de réalisation au sont quelques projets a propos desquels M. Bouguerra était catégorique et intransigeant, il aura toutes les raisons d’être satisfait tel que le réseau du transport de gaz de ville, réalisé a hauteur de 75% environ, celui d’adduction du nouveau réservoir d’eau qui a franchi la barre de 90%, un autre projet cependant sur lequel il a insisté pour sa livraison avant la fin de l’année soit le démarrage des travaux sur la dernière tranche de modernisation de la RN 30, s’agissant de la dernière couche de revêtement en BB, les travaux ne peuvent être lancés qu’au mois de Juin, avec la stabilité climatique et l’arrivée des grandes chaleurs selon les normes techniques requises. En attendant une nouvelle visite du Wali, que toute la population de Saharidj souhaite vivement, cette commune continuera à offrir l’aspect d’un champ de bataille pour être au rendez- vous des délais fixés.

Oulaid Soualah

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