Dans une lettre destinée aux les services de l’OPGI, de la daïra et de l’APC ainsi qu’au wali de Tizi-Ouzou, les locataires de la dite Cité ont tenu à faire part de l’état désastreux de leurs logements et ce, depuis leur réception en 2008.
Ces citoyens, dont la plupart est démunie, lancent cet énième appel de détresse car un danger imminent plane sur leurs familles. « Nous avons signalé ces anomalies en 2008, au lendemain de notre affectation dans ces logements. On citera les travaux de finition bâclés, les sanitaires qui refoulent les odeurs à l’intérieur des appartements, les eaux de pluie qui s’infiltrent à travers la charpente et le toit et les trois dalles cimentées non conformes aux normes », nous dit l’un des acquéreurs, et d’enchaîner, » lors des dernières pluies d’avril et des vents violents qui se sont manifestés, il y eut l’effondrement d’une grande partie des plafonds du grenier, alors que toute la toiture a été emportée ». Avant que cet interlocuteur ne termine, un autre intervient pour nous dire qu’ils ont frappé à toutes les portes, « une entreprise a été désignée pour restaurer ce qui a été détruit, mais ce n’est que du provisoire. Nous refusons un travail bâclé car nous savons particulièrement que nous allons revivre la même situation d’ici quelques mois « , a ajouté le deuxième intervenant, qui insiste à ce que les travaux lancés soient arrêtés. Et de poursuivre: » nous avons demandé à ce qu’une autre dalle soit réalisée et que toute la toiture soit refaite ». « Des professionnels du domaine, affirment nos interlocuteurs, estiment que toute la toiture a bougé c’est pourquoi la réfection en cours n’est qu’une solution de replâtrage ».
Dans un autre écrit adressé au wali en 2008, ces citoyens avaient déjà tiré la sonnette d’alarme au sujet de ce projet, en allant jusqu’à dire que la bâtisse s’était inclinée vers un côté. « Nous demandons l’envoi d’une commission d’experts, en urgence, pour évaluer l’état de notre cité avant qu’un drame n’arrive aux familles », avaient-ils signalé.
Amar Ouramdane