Lakhdaria veut donner l’image d’un centre urbain mais pour cela, il faut d’abord qu’elle se débarrasse des îlots de maisons, voire des rues entières, bâtis depuis la période coloniale. Des construction précaires privées implantées sur les axes routiers répondant pour la réalisation de projets d’envergure, bloquent toute perspective de rénovation. Un projet de réalisation d’un grand boulevard qui devrait relier la place Emir Abdelkader aurait été programmé à Lakhdaria, mais celui-ci se serait heurté à des oppositions au sein des habitants. Portant, l’étude a démarré en 2008, puisque des techniciens topographes ont été aperçus sur le carrefour comprenant le marché couvert de Krireche, donnant vers l’embranchement de la sortie ouest de Lakhdaria. Malgré la présence de constructions récentes notamment des organismes publics, des immeubles à usage d’habitation, et des locaux commerciaux, à l’extrémité est de Lakhdaria, il existe de nombreux îlots de maisons nécessitant démolition sur ce pan de l’avenue Si Lakhdar. Un endroit qui n’a jamais connu de changement depuis l’ère coloniale. Un plan conçu par l’administration française où on retrouve encore les traces d’écuries, de bains maures, et des maréchaux ferrant. Ce qui altère l’image de la rue principale si Lakhdar. A l’ouest toujours, plus précisément à Krichiche, il n’y a que la bordure de la route droite qui comprend des édifices publics et des HLM neufs. Sur tout le long du côté gauche, on ne voit que des vieilles bâtisses ébranlées par les catastrophes naturelles, et dépourvues de tout revêtement. Un axe dont veulent bien disposer les planificateurs urbanistes pour donner une dimension de grande cité à Lakhdaria. Derrière le bureau de poste, la rue Didouche Mourad compte un îlot d’habitations précaires où vivent 21 personnes, dont l’administration s’est rapprochée afin d’y inscrire un projet de construction de logements, mais ce dernier bute a des oppositions.
A. Cherif