Des projets mort-nés

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l y a quelques années, de généreux projets d’utilité publique ont été initiés à Tifra, mais tous sont restés en souffrance quand ils n’ont pas été totalement jetés aux oubliettes. Se pose alors une question : à quoi obéit la logique de cette politique qui consiste à engager des hommes et de l’argent sur des projets sans lendemains ?Manque de vision ? Incompétence ? Politique de prestige ?… peut-être. En tout cas, le fait est là : on s’engage dans des projets parfois coûteux pour rapidement se désengager après. A Tifra, les exemples ne manquent pas, les projets initiés ou envisagés par l’APC mais qui n’ont pas vu le jour sont abondants. Il y a d’abord l’inénarrable marché hebdomadaire. L’APC d’alors, sous la bannière du FFS, s’est totalement investie pour concrétiser ce projet. Ce marché n’a fonctionné qu’une seule journée et de façon timide. Depuis, on n’en a plus entendu parler.Même chose pour la commission chargée d’écrire l’histoire de la région. Installée en grandes pompes et à peine a-t-elle entamé son œuvre qu’elle cesse subitement ses activités sans informer la population sur les raisons de son dysfonctionnement.Il en est ainsi des autres projets telles l’ouverture des pistes agricoles, l’ouverture de la maternité à Sillal, la construction d’un musée du moudjahid, la modernisation de la station thermale… Que de projets qui auraient pu donner un coup de fouet à l’économie de la région, sont “ajournés”, pour ne pas dire complètement abandonnés.

Boualem B.

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