Vingt cinq familles, au moins, de la localité rurale d’Ath Yekhlef, distante de 5 kms du chef –lieu de la commune de M’Chedallah, demandent, par le bais d’une de leur associations de quartier, à redémarrer les anciens projets dont a bénéficié leur bourgade, depuis de nombreuses années, mais abandonnés ou remis aux calendes grecques. Parmi ces projets, celui de l’assainissement qui reste à achever étant donné que de nombreuses familles ne sont pas encore raccordés au réseau. Cette carence date de 2007, et en attendant, les citoyens continuent à procéder par le biais des fosses septiques. Tel est le cas des sites de Tizfanouine et d’Ighil N’Ath Leksar. Il en est de même pour le réseau routier dont les mêmes citoyens demandent la prise en charge du revêtement du seul chemin qui fait liaison entre les habitations, non loin du lit de oued sahel au CW98. C’est un ancien chemin, dit Chemin Turc, qui s’étend sur 2 kms. Il fut inscrit pour être goudronné mais depuis il n’y a pas eu de suite. Mais, selon des informations recueillies auprès des services concernés, il ne sera procédé au revêtement qu’après l’achèvement du réseau d’assainissement et du gaz naturel dont avait bénéficié cette région. Dans le même sillage, lesdits requérants ont aussi demandé l’achèvement du projet AEP, comme le fut celui du château d’eau qui nécessite une mise en service urgente. L’électrification rurale et le transport scolaire n’ont pas été omis, ainsi que la réouverture du bureau de poste, qui reste une urgence pour ces citoyens. Ce bureau reste fermé depuis son inauguration et dieu seul sait qu’il rendra de grands services à la population, particulièrement pour les retraités et les personnes âgées.
K. F.