Dans sa communication, Aissa Mouhoubi, maître-assistant à l’université de Béjaïa, citera le rapport dit » de Brundtland » dans lequel il est rappelé que le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs
Depuis avant-hier, et cela trois journées durant, le campus d’Aboudaou de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa a abrité un colloque international où se sont rencontrés des compétences scientifiques, venues de différentes universités tant algériennes qu’étrangères, lesquelles, par le biais de leurs communications et de travaux d’ateliers, ont traité de la coordination des acteurs pour un développement durable des territoires euro-méditerranéens.
Quatre axes thématiques ont été définis pour ce colloque, à savoir les modèles de développement avec leurs aspects théoriques et pratiques, l’économie solidaire et développement durable, les facteurs de compétitivité et performance des entreprises et enfin l’intelligence territoriale et systèmes intelligents. Le développement durable est, pour Maurice Blanc, professeur émérite à l’université des Strasbourg, la gestion patrimoniale, pratiquée traditionnellement en matière de forêt, de pêche ou de chasse, élargie à l’ensemble des activités humaines, en un mot exploiter les ressources prudemment pour que leur renouvellement soit assuré c’est-à-dire l’exploitation des ressources naturelles sans les dilapider. C’est cette réalité qui a poussé l’université de Béjaïa à organiser ce colloque car pour le comité d’organisation, après plus d’une décennie de construction du développement durable en tant que réalité et en tant que concept, il apparaissait opportun que les acteurs des territoires euro-méditerranéens conjuguent leurs efforts pour tirer profit de leurs diverses expériences en la matière. Dans sa communication, Aissa Mouhoubi, maître-assistant à l’université de Béjaïa, citera le rapport dit » de Brundtland » dans lequel il est rappelé que le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. D’ailleurs, il insistera sur l’exploitation effrénée des ressources naturelles et le rejet des gaz à effets de serre par les industries lesquels menacent la planète par des bouleversements climatiques qui seront chaotiques faisant que l’avenir des générations futures ne soit plus garanti. En tout, ce sont quelques soixante dix communications qui ont été présentées et lesquelles ont permis de développer les thèmes prévus dans les travaux des quatre ateliers créés pour la circonstance. En tant que pôle agroalimentaire avec un port très important et une université importante, Béjaïa représente le contexte territorial type permettant la concrétisation du travail de construction d’une dynamique de développement territorial durable et global avec comme éléments moteurs, justement, ces équipes universitaires de recherche et les entreprises d’autant plus que l’université de Béjaïa a un capital expérience dans la coopération entre les structures universitaires de recherche et le monde productif.
A. Gana

