Tala Hamza : La mairie totalement paralysée

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Pour M. Adjabi Mebrouk, le S/G de la section du Snapap à l’APC de Tala Hamza, une commune périphérique à la ville de Béjaïa, où le taux du suivi de la grève à laquelle a appelé ce syndicat autonome est de 100%, le silence radio des pouvoirs publics face aux revendications des communaux est des plus méprisant. « Cela fait 12 jours que nous sommes en grève et on ne nous a pas appelé aux négociations », s’est-il indigné.

Au contraire, affirme M. Adjabi, la tutelle, au lieu d’ouvrir la voie du dialogue, pousse au pourrissement, puisque, selon la même source, « l’administration a envoyé des instructions aux P/APC et chefs des daïrates pour réquisitionner l’ensemble du personnel des communes en situation de grève pour les dissuader à reprendre leur travail ». Pour sa part, M. Adjabi affirme que le bureau du Snapap de Béjaïa qui a réuni ses délégués communaux, mercredi dernier, « le mot d’ordre de la grève illimitée et d’une marche chaque jeudi, suivi d’un rassemblement au siège de la wilaya, est maintenu ». De son côté M. Hacène, employé à ladite APC, déplore la situation socio-professionnelle précaire des communaux : « un agent du service d’assainissement et du nettoyage, avec les allocations familiales, touche (à peine) 18 000 DA », avant d’enchaîner « la loi dit qu’il a droit (gratuitement) à un sachet de lait à chaque opération effectuée et à une visite médicale tous les trois mois, car il est exposé au danger, mais ce droit est (bafoué) », regrette ce gréviste qui réclame « un statut de la fonction publique dans l’intérêt des travailleurs ».

Boualem Slimani

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