Avec quelques millimètres de pluie en plus, le véritable visage de l’état des routes et autres accès de la daïra de Draâ Ben Khedda se dévoile. La majorité des routes mérite d’être prise en charge par les services concernés de la wilaya. Ne trouvant pas leurs évacuations habituelles dans des avaloirs réservés à cet effet, les eaux de pluie envahissent les chaussées tout en formant des flaques qui causent des désagréments aux automobilistes et aux piétions notamment. Des exemples de ce genre sont nombreux. Il suffit d’une petite virée à travers les quartiers des villes pour s’en rendre compte du problème. La Cité Mézaguer, dite Cité Bagdad, en face d’elle la cité des Orangers Tchina, Touarès à Draâ Ben Khedda, Ouled Ouareth … à Sidi Namane sont dans un état lamentable où il est devenu difficile de pénétrer dans ces cités sans porter de bottes. Les inscriptions promises pour le revêtement des rues et ruelles principales tardent à se concrétiser. Ce sont des bourbiers auxquels les habitants font face. En été ce sont des nuages incessants de poussière qui couvrent le ciel au-dessus de ces cités. Il n’est pas sans dire que la population est exposée aux différentes maladies que pourraient véhiculer ces nuages de poussières et cette boue dans laquelle pataugent les enfants.
Arous Touil