La boue et la crasse qui se sont répandues sur toute la surface du marché hebdomadaire, et qui incommode les visiteurs y affluant, ont été débarrassées ces jours passés. Mieux encore, des camions sont venus décharger de sable tout venant sur les moindres recoins du souk, et un engin a été affecté pour l’étaler sur toute l’aire commerciale. Pas plus tard qu’il y a quelques semaines, les visiteurs ne pouvaient y pénétrer sans faire de zigzags, de peur de se salir, et les marchands ne s’aventuraient pas à y déposer leurs produits à terre, tellement c’était impropre. L’immense espace du site, faut-il le rappeler, est aussi destiné aux autos-écoles qui y programment, presque tous les jours de la semaine, des séances de conduite et de créneau. Ce qui n’est pas pour plaire aux moniteurs et aux candidats intervenant sur ce parcours peu entretenu. C’est également à la limite ouest de la place commerciale qu’on a créé un arrêt pour les transporteurs de voyageurs desservant la localité de Madjen. L’autorisation de stationnement, aux fourgons et aux taxis, a été accordée, juste après l’achèvement du pont reliant la rive Ouest, où est implanté le marché à celle se trouvant du côté de la piste remontant vers Madjen. La place réservée au marché était devenue très sale et impraticable, créant des embouteillages monstres, où on y relevait des amoncellements de détritus et des marchandises avariées, jetées anarchiquement, qui se mélangeaient à la boue et à la crasse, et qui donnaient une sorte de pâte nauséabonde. Maintenant qu’on a nettoyé le marché d’Aomar et qu’on l’a terrassé les visiteurs circulent à l’aise, les vendeurs n’hésitent pas à y déposer les caisses et autres sacs à même le sol, et les voyageurs de Madjen ne craignent pas d’être éclaboussé par la boue et les saletés.
A. Chérif
