Prés d’un millier d’enfants de chouhada venant de différentes willayas, ont observé hier, un sit-in ouvert au niveau du stade communal de Bir Mourad Rais, après qu’ils aient été empêchés de l’organiser au niveau de la présidence de la République, par un impressionnant dispositif policier qui a été mis en place.
Vers 10hoo, une délégation de huit personnes, à leur tête Khaled Bounedjma, le président de la coordination nationale des enfants de chouhada(CNEC) se sont rendus à la présidence de la République, pour remettre leur plateforme de revendications, mais ils ont été déviés vers le stège du Premier ministre. Ce qu’ils ont refusé catégoriquement » notre convention est faite avec le président, alors c’est à lui de prendre en charge nos problèmes » a affirmé Moukrane Guirak le secrétaire général des enfants de chouhada de la willaya d’Alger. De son côté Bounedjma souligne que » ce sit-in est ouvert jusqu’à la satisfaction de nos revendications, et on est prêt à entamer une grève de la faim « . A 12h00 ,les protestataires ont tenté de franchir le dispositif policier, déployé au niveau de l’entrée du stade communal, pour marcher vers la présidence de la République, mais en vain. Cette tentative a engendré de violents affrontements entre ces manifestants et les éléments anti-émeute. Ces violents affrontements ont causé la blessure à trois femmes qui ont été rapidement évacuées vers l’hôpital.
De ce fait, les enfants de chouhada ont exprimer leur ras-le-bol vis-à-vis de la sourde oreille des responsables quant à leurs revendications » » on n’est pas des perturbateurs, on est venus revendiquer nos droits, et l’application de la loi relative au chahid, parce que cette dernière est appliquée seulement en faveur des moudjahidine, les enfants de chouhadas sont exclus « lance un enfant de chahid. Un autre ajoute que » l’Algérie est un don de chouhada « . Les protestants revendiquent à cette effet, l’application de l’article 25 de cette loi qui stipule que la pension des veuves de chouhada doit être héritée par leurs enfants, alors qu’ en réalité on l’attributeseulement à ceux qui n’ont pas de sources financières » on nous demande de renoncer à nos retraites pour avoir la pension de nos parents, alors cette pension est un héritage » s’exclame un enfant de chahid.
Ils appellent aussi à l’application de la décision présidentielle, concernant l’attribution des licences d’importation de voitures aux enfants de chouhadas, et l’adoption de la loi criminalisant la colonisation.
Samira Saïdj